Nous avons déposé l’initiative pour un accueil de jour abordable pour les enfants
La Suisse manque de places d’accueil de jour pour les enfants. Et elles sont souvent trop chères. Ce sont en grande partie les femmes qui en font les frais, en travaillant à temps partiel et en gagnant moins. L’initiative pour les crèches demande une offre de places d’accueil suffisante dans toute la Suisse. Avec de bonnes conditions de travail et des salaires à la hauteur des responsabilités assumées par le personnel. Enfin, la part payée par les parents ne devra jamais dépasser 10 % de leur revenu. Plus d’arguments…
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Trois arguments en faveur de l’initiative
Qualité de l’accueil
Le personnel qui s’occupe des enfants assume une grande responsabilité. Les salaires, le niveau de formation et les effectifs doivent refléter cette réalité, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui. L’initiative pour les crèches améliore les conditions de travail et donc la qualité de l’accueil des enfants.
Prix abordable
Obtenir une place d’accueil pour son enfant ne règle pas tout : le prix à payer est souvent exorbitant. Avec l’initiative, les parents ne paieront pas plus de 10 % de leur revenu pour la garde des enfants. Cela profite à toute la famille.
Plus d’égalité
Les places en crèche manquent ou sont trop chères. En conséquence, de nombreuses femmes réduisent leur taux d’activité ou renoncent à travailler. L’initiative pour les crèches pose une base importante pour plus d’égalité dans le monde du travail.
Leurs avis sur l’initiative
Pour continuer à offrir un accueil qualitatif et bienveillant, le taux d'encadrement doit être renforcé et la polyvalence éducative mieux valorisée. L’initiative pour les places de crèche créé les conditions favorables pour le faire.
Evelyne Humberset,
co-responsable d’une structure d’accueil des enfants, Neuchâtel
Le manque de places pour la garde des enfants nous laisse dans une impasse. A cela s'ajoute le prix élevé en crèche, et l’inadaptation des horaires. Aujourd’hui, la baisse du taux d’activité est souvent la seule issue pour de nombreux parents. Il faut que ça change, c’est pourquoi je soutiens l’initiative.
Ricardo Carvalho,
responsable adjoint dans la carrosserie
L’accueil de jour des enfants n’est pas seulement trop chère. Elle est aussi souvent inadaptée aux besoins de parents avec des horaires irréguliers. C’est pourquoi nous avons besoin de l’initiative pour les places de crèche !
Melanie Aebi,
cheffe d'équipe dans une entreprise de transport public
L'accueil de jour des enfants ne devrait pas être un business, mais au contraire faire partie du service public – comme l'école ou la formation supérieure.
Elias Zimmermann,
Premier assistant à l'Université
Les enfants sont une valeur ajoutée pour la famille. Les crèches sont une valeur ajoutée pour la conciliation entre l’activité professionnelle et la vie familiale. C’est pourquoi je soutien l’initiative pour les places de crèche!
Jgor Sassi,
employé dans un centre d’exploitation
Texte de l’initiative
La Constitution1 est modifiée comme suit :
Art. 116a Accueil extrafamilial des enfants
1 Les cantons pourvoient à une offre suffisante qui réponde aux besoins en matière d’accueil extrafamilial institutionnel des enfants.
2 L’offre s’adresse à tous les enfants dès l’âge de trois mois jusqu’à la fin de l’enseignement de base. Elle doit favoriser le bien-être de l’enfant, contribuer à la conciliation de la vie professionnelle avec la vie familiale et être aménagée en fonction des besoins des parents.
3 Les personnes qui encadrent les enfants doivent disposer de la formation requise et être rémunérées en conséquence. Leurs conditions de travail doivent permettre un accueil de qualité.
4 La Confédération prend en charge deux tiers des coûts. Les cantons peuvent prévoir que les parents participent à la couverture des coûts en fonction de leur capacité économique. La participation totale des parents ne doit pas dépasser 10 % de leurs revenus.
5 La Confédération peut fixer des principes.
Art. 197 ch. 132
Disposition transitoire ad art. 116a (Accueil extrafamilial des enfants)
Les dispositions d’exécution de l’art. 116a entrent en vigueur cinq ans au plus tard après l’acceptation dudit article par le peuple et les cantons.
1 RS 101
2 Le numéro définitif de la présente disposition transitoire sera fixé par la Chancellerie fédérale après le scrutin.